Mardi 19 octobre une journée de grève était appelée à la fois pour les droits des AESH et contre la loi Rilhac. Petit bilan de cette journée de grève et de mobilisation qui en appelle d’autres.
Le matin, une cinquantaine de professeur-es des écoles et accompagnant-es des élèves en situation de handicap se sont réuni-es en assemblée générale à la Bourse du travail. Les raisons de la colère ont été rappelées, tant sur la question de la mutualisation des moyens d’accompagnement et du statut des AESH que sur la proposition de loi Rilhac qui vise à créer une fonction de directeur-trice d’école.
Un communiqué a été rédigé, appelant à créer un rapport de force contre la loi Rilhac.
La loi Rilhac, c’est la goutte d’eau de trop; la énième mesure allant dans le sens de la destruction du service public d’éducation.
Les dysfonctionnements que l’on subit tous et toutes - personnels, élèves, familles - ont trop duré. L’AG parisienne de grève appelle tous les personnels de l’éducation à se mettre en mouvement.
Dans un premier temps, elle décide de mener une campagne d’information large par tous les moyens possible afin de préparer, dans un second temps,
une grève, déterminé-es à gagner, à partir de janvier 2022.Communiqué de l’AG des personnels de l’éducation en grève, réunie à la Bourse du Travail le mardi 19 octobre.
L’après-midi une manifestation dynamique et déterminée s’est élancée de la place Edmond Rostand vers le ministère. Une délégation intersyndicale a été reçue en audience au ministère lors de laquelle ont été rappelées les revendications pour un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH et contre la mutualisation des moyens.