Défendons nos retraites : en grève le 19 janvier 2023 !

Le gouvernement vient d’annoncer vouloir imposer à des millions de travailleuses et travailleurs la retraite à 64 ans en accélérant le nombre de trimestres à cotiser. Il nous dit que c’est nécessaire et la seule solution pour financer les retraites. C’est un mensonge : il n’y a aucun souci majeur de financement dans la durée. Elle aggravera la situation d’une majorité de la population et encore plus des précaires, de celles et ceux qui n’auront pas 43 ans de travail…

SUD éducation Paris appelle les personnels à la grève le 19 janvier 2023, aux côtés de l'ensemble des salarié·es du secteur public et du privé !

Assemblée générale des grévistes du 1er degré à 10h école 15 rue de Lancry 75010 (métro République)
Rassemblement à l'appel de l'intersyndicale 2d à 10h devant le rectorat de Paris (bd d'Indochine)
Manifestation
à 14h, départ place de la République en direction de Nation

Tract de SUD éducation Paris : Télécharger le pdf

Ci-dessous :

  • Tract de l'Union syndicale Solidaires
  • Appel de l'intersyndicale parisienne du 1er degré
  • Tract de l'intersyndicale parisienne du 2d degré
  • Communiqué de l'intersyndicale interprofessionnelle nationale
  • Modèle de déclaration d'intention de grève pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré
  • Analyses de l'Union syndicale Solidaires et de SUD éducation

Défendons nos retraites - L’heure est à la mobilisation générale ! Grèves et manifestations le jeudi 19 janvier

Tract de l'Union syndicale Solidaires : Télécharger le pdf

La réalité c’est que ce gouvernement est enfermé dans sa logique capitaliste : c’est travailler toujours plus pour enrichir et préserver les actionnaires et les plus riches. Ils disent que la réforme permettrait de dégager autour de 8 milliards par an en 2027 soi-disant nécessaires pour sauver le système. Comparons :

  • Augmenter les cotisations patronales de 0,8% sur les retraites apporterait 12 milliards.
  • En 2022 les seules entreprises du CAC 40 ont distribué 80 milliards d’euros à leurs actionnaires.
  • La fraude et l’évasion fiscale des plus fortunés et des entreprises représentent entre 80 et 100 milliards par an de moins pour le budget de l’État.
  • Les exonérations de charges patronales représentent 17 milliards de pertes pour les seules retraites. Et les aides aux entreprises continuent de pleuvoir ! Le tiers du budget de l’État y est consacré.
  • Les super-profits des entreprises sur la crise de l’énergie c’est autour de 20 milliards depuis l’été dernier.

Il est temps de partager les richesses, pas de nous faire travailler plus !

Allonger le temps de travail couterait des milliards par an pour indemniser le chômage, les arrêts maladies, les accidents du travail et invalidités qui se multiplieront… mais c’est aussi plus de jeunes dans la galère pour accéder à l’emploi. Ils nous volent déjà une partie de notre travail et veulent maintenant nous voler notre droit à la retraite en bonne santé ! Il faut les 32 h sans perte de salaire ni flexibilité tout de suite. De l’emploi pour tout-es, c’est des rentrées de cotisations sociales.

Le gouvernement est en mauvaise posture. L’ensemble des organisations syndicales sont unies pour repousser le projet. Une large majorité de la population y est opposée. Notre mobilisation changera tout ! Toutes et tous ensemble nous pouvons empêcher cette régression sociale. Il va nous falloir engager un bras de fer déterminé.

C’est pourquoi nous appelons aux grèves et manifestations le jeudi 19 janvier.

Plus nous serons nombreuses et nombreux en grève et dans la rue, plus nous prendrons confiance en notre force. C’est le début d’une mobilisation historique qui peut permettre de mettre un coup d’arrêt à la politique antisociale de ce gouvernement. La lutte pour nos retraites peut ouvrir la voie à des augmentations de salaires, remettre en cause la dégradation des droits de l’assurance chômage, du RSA… Bien sûr, une seule journée ne suffira pas. Mais c’est en amorçant la lutte, en provoquant des assemblées générales, en prenant le temps de convaincre nos collègues, nos proches, en agissant, que nous gagnerons et pourrons même améliorer notre vie : la retraite à 60 ans max, c’est possible !


Abandon du projet de réforme des retraites, En grève dès le 19 janvier !

Appel intersyndical parisien du 1er degré : Télécharger le pdf

La première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation à 43 annuités et la fin de la plupart des régimes spéciaux.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleuses et travailleurs et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Dans l’éducation, les conditions de travail ne cessent de se dégrader, tout comme le niveau de vie des enseignant·es. Manque de personnels, empilement des tâches imposées, inutiles et chronophages, refus de temps partiels, de disponibilités et de mutations, pressions et répression hiérarchiques. À cela s’ajoute la suppression de 155 postes d’enseignant·es annoncée à Paris pour la prochaine rentrée, qui présage de nombreuses fermetures de classes. On nous demande en plus de travailler plus longtemps. Pour nos organisations syndicales, c’est inacceptable !

Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie cette réforme ! Cette idéologie libérale du travailler plus et plus longtemps doit être combattue avec force.

D’autres choix doivent être faits pour une meilleure répartition des richesses et permettre l’abaissement de l’âge de départ à la retraite, l’augmentation des salaires et des pensions ainsi que des services publics de qualité.

Nos organisations syndicales exigent donc l’abandon de ce projet de réforme.

En 2019, les écoles ont montré leur détermination à défendre notre système social en se mobilisant massivement dès le 5 décembre, en participant aux AG de grève et aux diverses actions collectives. Ces luttes ont été victorieuses et ont permis l’abandon du projet gouvernemental de retraites par points.

En 2023, montrons au gouvernement que notre détermination est intacte !

Les organisations syndicales parisiennes SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SUD éducation, SE-UNSA, CGT-Educ’Action et CNT-STE appellent l’ensemble des personnels à se réunir, à participer massivement aux AG et à se mettre en grève et manifester dès le 19 janvier.

Faisons de cette journée le point de départ d’une puissante mobilisation qui s’inscrira dans la durée pour la défense de nos retraites, l’augmentation de nos salaires, l’amélioration de nos conditions de travail et de nos services publics.


En grève dès le 19 janvier pour le retrait de la réforme des retraites

Tract intersyndical parisien du 2d degré : Télécharger le pdf

[...]

Les organisations syndicales de l'académie appellent tous les personnels à se réunir en heure d’information syndicale et en assemblée générale de grève, à se mobiliser massivement dès cette première journée, à Paris comme dans l’ensemble du territoire et à participer à la manifestation interprofessionnelle et intersyndicale à 14h à République.

  • Maintien de tous les établissements, de toutes les classes et de tous les postes,
  • Augmentation des salaires par la hausse du point d'indice de la fonction publique
  • Retrait du projet de réforme des retraites

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement des personnels devant le rectorat jeudi 19 janvier à 10h et nous nous rendrons ensuite à la manifestation à 14h à République.


Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier

Communiqué intersyndical : Télécharger le pdf

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue.

Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.

Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.

Paris le 10 janvier 2023


Tract AESH : 2023-01-14 Tract retraites AESH


Voir aussi :

Réforme des retraites : c’est non ! Préparons la bataille !

Déclaration d’intention de grève pour les enseignant·es du premier degré 2022 - 2023