Notre mobilisation fait bouger les lignes !
Le 11 mars, jour initial du CDEN carte scolaire, la mobilisation des enseignant-es a encore une fois été massive et soutenue largement par les parents d’élèves et les élu-es locaux. 45% de grévistes et près de 80 écoles fermées. L’ensemble des organisations syndicales avait pris la décision de ne pas siéger au CDEN et de se rendre au Ministère. Ce sont près de 1500 personnes qui ont défilé depuis la place de la Sorbonne jusqu’au Ministère, où l’intersyndicale du 1er degré a été reçue par la directrice de l’enseignement scolaire en personne (Dgesco). Cette entrevue importante est le résultat de notre mobilisation. Les revendications des écoles publiques parisiennes y ont été portées. Au-delà des réponses attendues sur la baisse démographique et l’attribution équitable des moyens entre les académies, sur la question du régime de décharge parisien, le Ministère dit vouloir trouver des solutions. Rien n’est encore gagné, mais rien n’est encore joué ! Ce changement de ton est à mettre au crédit de notre mobilisation ! Il faut con;nuer jusqu’à satisfaction de nos revendications ! Les organisations parisiennes, FSU-SNUipp, SNUDI-FO, SUD éducation, SE-UNSA, CGT éduc’action, Sgen-CFDT et CNT-STE, appellent les personnels à se mettre en grève le jeudi 20 mars, jour du report du CDEN et à se rassembler devant le rectorat dès 9h.
L’intersyndicale appelle à poursuivre les actions locales et à se réunir dans les écoles et les AG locales pour faire vivre la mobilisation (banderoles, réunions avec les parents, rassemblements, tractages, motions de conseil d’école, etc.) afin de gagner sur nos revendications.
Pour :
- l’annulation des 110 suppressions de postes qui conduisent à 198 fermetures de classes ;
- la création massive de postes de remplaçant-es ;
- la création immédiate de postes d’AESH pour couvrir toutes les notifications ;
- la création de postes d’enseignant-es spécialisé-es pour accompagner les élèves à besoins spécifiques ;
- le mainten du régime actuel de décharge de direction ;
Continuons dans l’unité ! Jeudi 20 mars : Rassemblement devant le rectorat 9h - AG Bourse du Travail 14h
Toutes et tous au Ministère le 11 mars !
Le 11 février, jour du CSA carte scolaire, ce sont près de 1500 personnes qui étaient rassemblées devant le rectorat pour exiger l’annulation des 110 suppressions de postes, la création massive de postes de remplaçant-es, la création de postes d’AESH pour couvrir toutes les notifications et le maintien du régime de décharge de direction. Le 4 mars, à nouveau une centaine d’enseignants et de parents d’élèves étaient rassemblés sur les mêmes revendications. Le CSA carte scolaire s’est réuni. Les échanges ont été tendus et longs. Quelques mesures ont été levées mais la quasi-totalité des fermetures de classes est maintenue et les décharges de direction sont toujours remises en cause. La mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier ! Face à l’absence de réponses de l’Académie comme du Ministère, l’ensemble des organisations syndicales ont pris la décision de refuser de siéger au CDEN prévu le 11 mars prochain et de se rendre au ministère.
Pour gagner et imposer nos revendications, les organisations parisiennes, FSU-SNUipp, SNUDI-FO, SUD éducation, SE-UNSA, CGT éduc’action, Sgen-CFDT et CNT-STE, appellent les personnels à se mettre massivement en grève massivement le 11 mars et à participer à une grande manifestation en direction du ministère L’intersyndicale appelle à se réunir dans les écoles et les AG d’arrondissements pour faire vivre la mobilisation (banderoles, réunions avec les parents, rassemblements, tractages, motions de conseil d’école, etc.) afin de gagner sur nos revendications.
Pour :
- l’annulation des 110 suppressions de postes qui conduit à 198 fermetures de classes ;
- la création massive de postes de remplaçant-es ;
- la création immédiate de postes d’AESH pour couvrir toutes les notifications ;
- la création de poste d’enseignant-es spécialisé-es pour accompagner les élèves à besoins spécifiques ;
- le maintien du régime actuel de décharge de direction
Suppressions de postes, remplacement, décharges de direction : la mobilisation doit s’amplifier !
Le 11 février, jour du CSA carte scolaire, ce sont près de 1500 personnes qui étaient rassemblées devant le rectorat pour exiger l’annulation des 110 suppressions de postes, la création massive de postes de remplaçant-es, la création de postes d’AESH pour couvrir toutes les notifications et le maintien du régime de décharge de direction.
60% d’enseignant-es en grève, 170 écoles fermées le 11 février, bien au-delà donc des seules écoles concernées par une mesure de carte scolaire. C’est la colère et le refus de ces mesures qui se sont exprimées le 11 février. Fortement relayée, la mobilisation des écoles parisiennes exprime la colère et l’incompréhension des personnels comme des familles, face aux décisions du Ministère et de l’Académie.
L’intersyndicale parisienne 1er degré affirme à nouveau que la baisse démographique ne peut justifier de telles coupes budgétaires ! L’école publique a besoin de moyens pour garantir des effectifs de classe allégés partout, des remplaçant-es en nombre suffisant pour couvrir toutes les absences, des enseignant-es spécialisé-es pour améliorer l’accompagnement des élèves à besoin spécifiques, des AESH sous un statut de fonctionnaire et avec un vrai salaire,…
Nos organisations syndicales rappellent que la direction d’école est une mission assurée par un-e professeur-e des écoles chargé-e de direction, pair parmi ses pairs, mettant en oeuvre les décisions du conseil des maitresses et des maitres. À Paris cette mission s’exerce déjà difficilement sur un temps de décharge complet au-delà de 5 classes. En conséquence, nos
organisations syndicales dénoncent la remise en cause du système dérogatoire parisien de décharge de direction. Le régime de complément de décharge en vigueur à Paris depuis 1982 doit être pérennisé. Le Ministère doit renouveler la convention avec la Ville de Paris au plus vite.
Pour gagner et imposer nos revendications, la mobilisation unitaire doit se poursuivre et s’amplifier.
Les organisations parisiennes, FSU-SNUipp, SNUDI-FO, SUD éducation, SE-UNSA, CGT éduc’action, Sgen-CFDT et CNT-STE, appellent les personnels à se saisir des prochaines dates d’instances académiques en se mettant en grève massivement le 4 et le 11 mars. L’intersyndicale appelle à se réunir dans les écoles et les AG d’arrondissements pour faire vivre la mobilisation
(banderoles, réunions avec les parents, rassemblements, tractages, motions de conseil d’école, etc.) afin de gagner sur nos revendications.
Dans le même temps et face à l’absence de réponse de l’Académie, l’intersyndicale parisienne 1er degré s’est adressée au ministère pour demander à être reçue dans les plus brefs délais. La Ministre doit revenir sur les suppressions de postes et sur la remise en cause des compléments de décharge.
Pour :
- l’annulation des 110 suppressions de postes qui conduit à 198 fermetures de classes ;
- la création massive de postes de remplaçant-es ;
- la création immédiate de postes d’AESH pour couvrir toutes les notifications ;
- la création de poste d’enseigant-es spécialisé-es pour accompagner les élèves à besoins spécifiques ;
- le maintien du régime actuel de décharge de direction :
Dès à présent, envoyons nos déclarations d'intention de grève pour la période 4, organisons localement des assemblées générales le mardi 4 mars !