C’est dans un contexte inédit que se fait cette rentrée 2024 pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. Après des élections législatives précipitées en juin qui ont clairement fait la démonstration d’un rejet de la politique menée par les précédents gouvernements, la ministre « démissionnaire » annonce la continuité d’une politique éducative majoritairement contestée par la profession.
Les personnels et les familles se sont fortement mobilisé-es ces derniers mois contre les mesures du choc des savoirs, porteuses d’un projet rétrograde de tri social et de mise sous contrôle des pratiques enseignantes. Parmi elles, les évaluations nationales représentent la pierre angulaire du projet libéral pour l’école mené depuis 2017. Utiles ni pour les élèves, ni pour les enseignant-es, ces évaluations normatives engendrent la standardisation des apprentissages et des enseignements et participent à une culture du contrôle permanent à toutes les échelles de l’institution. Déjà fortement rejetées lors de leur mise en place, leur généralisation dans un contexte de perte de légitimité politique est inacceptable.
Nos organisations syndicales, FSU-SNUipp, SUD éducation, CGT éduc’action et CNT-STE, dénoncent le déni démocratique que représente cette continuité politique et exigent l’abandon de ces mesures.
Nos organisations syndicales appellent au blocage des évaluations (non-passation, non-remontée des résultats, retour des livrets à l’inspection…), pierre angulaire du projet libéral pour l’école qu'elles dénoncent depuis 2017.
C’est d’une autre politique éducative qu’a besoin l’école publique ! Nos organisations revendiquent une amélioration des conditions d’enseignement et le respect de la professionnalité des enseignant-es.
Des mesures de revalorisation salariale sont également plus qu’urgentes !
Le 10 septembre, exigeons un autre projet pour l’école.
Abandon des mesures du choc des savoirs
Refus des évaluations nationales