Alors que la circulaire de rentrée annonçait que l’Éducation nationale devait « entrer dans la culture de l'évaluation » et indiquait que l’évaluation des écoles serait amorcée au cours de l’année scolaire, le ministre Pap Ndiaye a déclaré que ces évaluations n’auraient pas lieu durant le premier trimestre.
Si nous prenons acte de ce premier recul, nous continuons de nous opposer à l’organisation de ces évaluations chronophages, qui formatent les pratiques et passent sous silence les vraies besoins : les personnels ont besoin de formations choisies sur temps de travail, les élèves ont besoin d’un meilleur accompagnement et les écoles ont plus que jamais besoin d’investissements pour améliorer le bâti et l’adapter aux contraintes climatiques.
L’obsession évaluative n’améliore en rien les conditions d'apprentissage des élèves mais dégrade nos conditions de travail et dénature notre pratique professionnelle. Par ailleurs elle s’inscrit dans la libéralisation du service public d’éducation voulue par Macron.
SUD éducation revendique la fin de toutes les évaluations qui ne sont pas pensées par les équipes et appelle les personnels et les équipes à ne pas participer à ces évaluations.