Grève et manifestation du 1er octobre : se mobiliser pour tout changer !

 

TOUS ET TOUTES EN GRÈVE LE 1er OCTOBRE 2024 !

Tract de SUD éducation Paris - Télécharger le pdf

Contre les politiques de casse de l’éducation ! Défendons une école publique, égalitaire et émancipatrice !

La rentrée 2024 a à peine commencé, et déjà, nous constatons les conséquences des politiques menées ces dernières années : manque de personnel, classes surchargées, précarisation des contractuel·les, et réformes qui ne font qu’aggraver les inégalités. Face à ces attaques répétées contre l’éducation, il est temps de réagir collectivement ! De surcroît, tout cela se déroule dans un contexte de coup de force antidémocratique conduisant au pouvoir un front réactionnaire.
Des moyens insuffisants pour une école en crise
Le ministère continue de nous imposer une austérité budgétaire insoutenable, avec :
  • Des suppressions de postes, alors que nos classes sont parmi les plus chargées de pays de l'OCDE. 
  • Des conditions de travail qui se dégradent : épuisement, pressions hiérarchiques, manque de reconnaissance.

Réformes après réformes, la casse continue !

Les réformes successives ne cessent d'affaiblir l’éducation publique et sapent les conditions de travail des personnels enseignants et non enseignants. L'objectif est clair : favoriser une école à plusieurs vitesses, où seuls les plus privilégié.es ont accès à un enseignement de qualité. Nous refusons cette logique marchande qui fait de l’école une entreprise et des élèves des produits à formater pour le marché du travail.

Pour une école publique, égalitaire et émancipatrice !

SUD Éducation Paris se bat pour une éducation qui réponde aux besoins de toutes et tous, et non aux exigences des logiques néolibérales. Nous demandons :

  • L'abrogation de la réforme des retraites de Macron et l'abaissement de l'âge de départ à 60 ans avec 37,5 annuités.
  • L'arrêt des évaluations nationales et l'abrogation du choc des savoirs, de la réforme du lycée pro, de la réforme Blanquer, de Parcoursup.
  • Plus de moyens pour l'éducation prioritaire.
  • La création d'un statut de fonctionnaire pour les AESH pour construire une école réellement inclusive.
  • Des recrutements massifs et la titularisation de tous les contractuel·les.
  • Une augmentation immédiate et significative du point d'indice et l'indexation des salaires sur l'inflation, au-delà des pseudo-revalorisations médiatiques.
  • L’arrêt du financement du privé par l’argent public.
  • Une baisse des effectifs par classe pour un meilleur suivi des élèves.
  • Une école qui favorise l’égalité des chances et lutte contre toutes les formes de discrimination.

 

Le 1er octobre, toutes et tous en grève !

Parce que notre avenir, celui de nos élèves et de l'école publique est en jeu, SUD Éducation Paris appelle à une journée de mobilisation nationale. Nous ne nous résignons pas à voir l’éducation publique sacrifiée sur l’autel de la rentabilité.
  • AG des grévistes du premier degré à 10h à la Bourse du Travail
  • Manifestation à 14h, départ Place Denfert Rochereau 
  • AG des personnels d'éducation à 18h30 à l'annexe de la Bourse du Travail (rue de Turbigo)

 

Construisons ensemble un rapport de force à la hauteur des enjeux, réunissons-nous en AG pour décider de la suite de la mobilisation !
Se mobiliser pour tout changer !

Tract de l'Union syndicale Solidaires - Télécharger le pdf

En 2023, Macron a imposé sa réforme des retraites malgré une forte opposition. Trois quarts de la population étaient contre et des millions de personnes ont fait grève et sont descendues dans la rue pour protester.

Même promulguée, sa réforme est toujours aussi injuste et rejetée. En obligeant les travailleurs et travailleuses à travailler deux années de plus, elle les use davantage et leur retire deux années de vie en bonne santé. Elle permet au capital de continuer à capter la majeure partie de la valeur ajoutée que les travailleur-ses produisent pendant ces deux années supplémentaires tout en maintenant leurs salaires à un niveau scandaleusement bas. Cette réforme empêche celles et ceux privé-es d’emploi de pouvoir accéder à la retraite en les maintenant au chômage et au RSA et en les culpabilisant.

Cette réforme est néfaste pour l’immense majorité de la population et particulièrement pour les femmes : elle doit donc absolument être abrogée.

La réforme des retraites de 2023 ne répondait à aucune nécessité de financement. Malgré les déclarations alarmistes, le système de retraite se porte plutôt bien et est même excédentaire depuis 2021. Pour assurer le financement de nos retraites, les solutions ne manquent pas.

  • Augmenter le taux d’emploi par le partage du temps de travail à 32h et les embauches massives dans les secteurs prioritaires et notamment les services publics.
  • Augmenter les salaires et les minima sociaux et parvenir enfin à l’égalité salariale femmes/hommes.
  • Supprimer les exonérations de cotisations sociales qui ne profitent qu’au patronat,à la finance et aux classes sociales aisées.
  • Augmenter les taux de cotisations pour alimenter la protection sociale, mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes…

Ces mesures permettraient de revenir à une retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et à 37,5 annuités de cotisation maximum.

Cependant, Macron refuse ces changements car ils contredisent toute sa politique au service des patrons depuis 2017.

Alors que la crise politique est loin d’être résolue, que le danger de l’extrême droite perdure, il est urgent pour le mouvement social d’imposer ses revendications. L'abrogation de la réforme des retraites de 2023 est l’une de ses priorités.

À partir du 1er octobre, on se met toutes et tous en grève et dans la rue. Il est temps de reconquérir nos droits piétinés par Macron et les capitalistes. Après le mouvement social de 2023, il est temps de terminer le travail.


Le 1er octobre, en grève pour arracher des victoires !

Tract de la Fédération SUD éducation - Télécharger le pdf

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser par la grève le 1er octobre prochain pour faire entendre notre exigence d’une vraie politique de justice sociale ! Le gouvernement est largement affaibli, il n’a aucune légitimité. Sa politique au service des plus riches et des extrêmes droite doit cesser. Par la mobilisation massive dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus écologique et plus juste.

Pourquoi se mobiliser le 1er octobre ?

→ Nos revendications sont majoritaires dans le pays :

  • l’augmentation des salaires et du SMIC, ainsi que leur indexation sur les prix ;
  • l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • le développement des services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire.

→ Le gouvernement et l’extrême droite s’allient pour nous imposer une société violente qui discrimine les individus en fonction de leurs origines, de leur religion réelle ou supposée, de leur genre, de leur orientation sexuelle, du handicap.

→ Le budget de l’année 2025 va prochainement être présenté à l’Assemblée nationale à partir du 1er octobre, il faut que l’école participe à préparer la société de demain :

  • par la rénovation du bâti scolaire afin de le désamianter et de réduire les consommations d’énergie ;
  • par l’attribution de moyens à l’école pour recruter davantage, mieux rémunérer, et baisser le nombre d’élèves par classe;
  • par la création d’un statut de la Fonction publique pour les AESH et par la titularisation des personnels contractuels ;
  • par la refonte et l’élargissement au lycée de la carte de l’éducation prioritaire et une hausse des moyens ;
  • par l’abrogation des réformes de tri social, des réformes Banquer au Choc des Savoirs.

En finançant l’école privée, l’État finance la ségrégation sociale et scolaire !

Lorsqu’un établissement défavorisé se trouve à côté d’un établissement plus favorisé, dans 85% des cas, ce dernier est un établissement privé. L’enseignement privé s’est embourgeoisé depuis 2017 à mesure que le service public d’éducation a perdu en mixité. SUD éducation s’oppose à la politique du ministère d’encourager la mixité sociale dans le privé. Au contraire SUD éducation revendique l’arrêt du financement de l’école privée par l’argent public afin de rétablir de la mixité sociale dans les écoles publiques. En finançant à 75% l’école privée (au moins 10 milliards par an), l’État finance la mise en concurrence du service public d’éducation, en payant pour une école privée à 96% catholique pour les plus riches.

Pour SUD éducation, il est plus que jamais temps de reprendre le débat sur la fin du dualisme scolaire à l’occasion des débats sur le budget 2025 :

  • en mettant fin au financement public de l’enseignement privé ;
  • en nationalisant l’enseignement privé, sans indemnité ni rachat, et en transférant ses personnels dans les corps correspondants de l’enseignement public.

En grève le 1er octobre, pour améliorer la vie de tou·tes !

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève pour les enseignant·es du 1er degré