Les rendez-vous du mardi 31 janvier
- AG de grève du 1er degré à 10h, école 2 rue Paul Gervais métro Corvisart
- AG educ20 2nd degré à 10h, collège Colette Besson 9 rue des Panoyaux
- Départs collectifs : 19e arrondissement à 12h30 place des fête ; 20e à 12h30 métro Belleville
- Manifestation interprofessionnelle, départ 14h de Place d'Italie, rendez-vous dans le cortège de Solidaires en tête de manifestation (départ par l'avenue des Gobelins)
Tracts et communiqués
Tract de SUD éducation Paris : La bataille pour nos retraites est engagée et nous devons la gagner ! Le 31 janvier en grève, et après on reconduit ! (pdf)
- Affichette pour la RIS AESH (pdf)
- Affichette pour la RIS AED (pdf)
- Le 31 janvier on tape encore plus fort Tract de l'Union syndicale Solidaires (pdf)
- Après le succès du 19 janvier, en grève le 31 janvier et on reconduit ! Tract de SUD éducation (pdf)
- Communiqué de l'intersyndicale interprofessionnelle (pdf)
- Tract de l'intersyndicale 1er degré parisienne (pdf)
- Tract de l'intersyndicale parisienne (pdf)
- Tract intersyndicale ESR (pdf)
Agenda
Lundi 23 janvier
- AG éduc 13e à 18h au collège Thomas Mann 91 avenue de France
- AG interpro 20e à 18h30 au foyer Bisson
Mardi 24 janvier
- AG éduc 11e à 12h, école 22 rue Saint Maur
- AG éduc 14e & 15e à 11h45, école 188 rue Alésia
Mercredi 25 janvier
- Rassemblement 2d degré au ministère contre les suppressions de postes, les fermetures de lycées et pour le report du bac en juin à partir de 14h
- RIS de SUD éducation à 16h au local 30 bis rue des Boulets 75011
- Réunion publique interpro 19e à 19h au local de l'UL CGT 1 rue de Nantes
Jeudi 26 janvier
- AG de circo dans le 20e : 20A à 12H15 école 103 Gambetta ; 20B à 12h école 32 Pali Kao ; 20C à 12h école 16 Riblette ; 20D à 12h00 école 15 Sorbier
- Rassemblement bruyant sur le parvis Jussieu à 13h contre la casse du service public et la réforme des retraites, RDV tours 44-54
- Happening pot de retraite à 17h30 devant la mairie du 18e
- Manifestation de nuit à 17h30 place Gambetta (intersyndicale IDF) vers République
- Réunion d'information syndicale AED à 18h30 local de Solidaires 31 rue de la Grange aux Belles 75010 et visio infos
Vendredi 27 janvier
- AG éduc 18e à 15h30, école 2 rue de la Guadeloupe
- AG éduc 19e à 16h, école 67 rue Bolivar
- Réunion publique interpro dans le 20e arrondissement à 18h30 à la mairie
Samedi 28 janvier
- Réunion d'information syndicale AESH 11h en visio infos
Lundi 30 janvier
- AG interpro place des fêtes au DOC 26 rue du docteur Potin
Mardi 31 janvier
- Manifestation interprofessionnelle, départ à 14h de Place d'Italie
Boîte à outils
Retraites : boîte à outils pour tout comprendre et se mobiliser
Avec 2 millions de manifestant·es dans les rues le 19 janvier, le pari d'une première journée de grève massive contre la volonté politique de dégrader les conditions de départ en retraite est tenu. Le gouvernement qui ne réussit pas à convaincre du bien fondé de sa réforme est sur la défensive. C'est que personne n'est dupe. Il a beau s'en remettre aux lois économiques et aux calculs qui ne mentent pas, tout le monde a compris qu'il s'agit avant tout de considérations idéologiques. Non seulement le gouvernement fait face à un front syndical uni, mais il est de plus en passe de perdre la bataille des idées. La victoire est donc possible si nous restons déterminé·es.
Des mesures qui renforcent la précarité et les inégalités sociales
Beaucoup de travailleur·euses partent déjà avant l’âge « minimum » et sans une retraite pleine et se retrouvent dans la précarité forcée. L’allongement de la durée de cotisation ne fera que renforcer cette précarisation. Comme toujours, les plus hauts salaires pourront s’en prémunir en se constituant une retraite complémentaire via des organismes privés, encouragés par de nouveaux avantages fiscaux.
Des mesures qui renforcent les inégalités de genre
La plupart des femmes ont des carrières hachées, incomplètes, avec des revenus plus ou moins faibles. La précarité, l’inégalité salariale, et la charge de l’éducation des enfants qui repose d’abord sur leurs têtes et leurs corps dans cette société patriarcale, en sont la cause. Beaucoup de femmes ne parviendront pas à cotiser suffisamment pour partir à 64 ans avec des salaires à taux plein et seront donc obligées de travailler jusqu’ à 66 ou 67 ans, pour finir avec un minimum insuffisant pour vivre dignement.
Des mesures validistes
Allonger la durée du travail c’est obliger de plus en plus de gens à se soumettre à des rythmes qui les mettent en difficulté et en souffrance. C’est augmenter les risques de maladie, les risques psychosociaux et plus généralement les risques d’accidents du travail.
Travailler plus longtemps alors que le chômage reste élevé
Nous sommes dans une situation ubuesque où l’âge de départ en retraite est retardé alors que les taux de chômage chez les jeunes et les plus de 50 ans battent des records. Qui sera en capacité de cotiser aussi longtemps dans ces conditions ?
Une politique au service des privilèges d’une minorité
Qu’on travaille jusqu’à ne plus en pouvoir, qu’on parte avec des décotes et en ayant une pension minable, n’est évidemment pas un but en soi pour le gouvernement et les intérêts qu’il protège. C’est juste le prix à payer pour que le projet capitaliste passe du rêve à la réalité : passer du système de la répartition à un système par capitalisation avec des fonds de pension individuels. Le système actuel repose en effet sur la solidarité : une partie du salaire des actif·ves est socialisée pour payer les pensions des retraité·es. C'est insupportable pour les capitalistes qui n'acceptent qu'une forme de relation sociale : les rapports marchands et les profits qu'il est possible d'en tirer.
Les vraies raisons de cette volonté de « réforme » sont connues. Le gouvernement qui s'est engagé à réduire la dépense publique auprès des institutions internationales anticipe une baisse de la croissance dans les années qui viennent. Alors qu'il prétend lutter contre la crise climatique, il ne fait que s'ingénier à perpétuer un système économique devenu mode de destruction de la vie.
Les calculs que nous devons faire sont simples :
L’espérance de vie en bonne santé ou sans incapacité est en France de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 ans chez les hommes. Les conséquences insupportables de cette réforme pour tou·tes celles et ceux qui auront la chance de pouvoir un jour devenir vieux/vieilles, sont sans appel. Nous ne pouvons nous résoudre à accepter comme seule perspective de vie de passer directement de notre lieu de travail à un lit d’hôpital (si tant est qu’il en reste) ou assisté·es à domicile par des auxiliaires de vie sous payé·es.
Si l’histoire nous montre que les conquêtes sociales ne sont jamais définitivement acquises, il en est de même pour les reculs imposés par les gouvernements.
SUD éducation Paris soutient toutes celles et ceux qui ont d’ores et déjà décidé de reconduire la grève sans attendre la date du 31 janvier. Nous pensons que le rapport de force que nous devons construire pour gagner passera inévitablement par la reconduction de la grève. Nous appelons à construire ce rapport de force au plus vite :
- en organisant partout des AG d’établissements et/ou d’arrondissements ;
- en tournant dans les écoles, les établissements et les services pour convaincre de la nécessité de la reconduction ;
- en prenant des initiatives militantes localement, lorsque c’est possible (rassemblements, réunions, marches aux flambeaux, affichages, poses de banderoles, interventions dans des réunions officielles organisées par les partis au gouvernement, ...) ;
- en participant à abonder les caisses de grève.
Se mobiliser contre cette réforme injuste c'est se poser ensemble la question de la société que nous voulons pour nous toutes et tous et pour les jeunes. Ne laissons pas l’élaboration de notre futur à celles et ceux qui profitent du système capitaliste et qui n’ont aucun intérêt à ce que soient posées les questions du partage du travail et des richesses, du mode de production et de la transformation de la société.