Dans cet article
> Compte-rendu du groupe de travail Covid du 16 décembre 2021
> Brassage dans le 1er degré au 6 décembre
> Mise à jour de la FAQ le 26 novembre
> Foire aux questions de SUD éducation Paris
Compte-rendu du groupe de travail Covid du 16 décembre 2021
Ce jeudi 16 décembre un nouveau "groupe de travail Covid" a eu lieu entre les organisations syndicales et le rectorat. Nous avions envoyé au préalable plusieurs questions portant sur le matériel de protection, les campagnes de tests salivaires, l’application du protocole, le manque de personnels remplaçant-e.
Nous avions également souligné que nous ne comprenions pas le sens d’organiser une telle réunion à la veille des vacances scolaires.
Les réponses apportées par l’académie ne sont toujours pas satisfaisantes ; de même nous dénonçons l’insuffisance du protocole ministériel qui n’est pas à la hauteur d’une réelle politique de protection des personnels et des élèves face à l’épidémie.
1- Situation sanitaire
Étant donné le changement de protocole concernant les fermetures de classe dans le 1er degré, il n’y a plus d’élément de comparaison. Au 15/12 il y avait dans l’académie 116 classes fermées dans le premier degré, 3 dans le second degré.
Le rectorat ne souhaite pas préciser le nombre de classes fermées faute de remplaçant·es.
Entre le 9/12 et le 15/12, le nombre de cas positifs chez les élèves et personnels était de 1693 (contre 1914 sur les 7 jours précédents).
Les personnels de l’éducation ne sont, à ce jour, toujours pas prioritaires pour la vaccination.
2- Matériel de protection
Masques : En décembre, des masques en tissu à destination des personnels ont été distribués dans le 1e et 2nd degré. Pour les élèves, seule·s les élèves boursier·es au plus haut échelon y ont le droit.
Pour les masques FFP2, c’est toujours un refus qui est opposé.
Autotests : Les boîtes d’autotests ne peuvent être refusées aux personnels qui en font la demande, ainsi qu’aux élèves de moins de 12 ans, et ce à la hauteur de deux tests par semaine.
Un courrier est envoyé aujourd’hui par le rectorat pour le rappeler, et inviter les chef·fes d’établissement et IEN à distribuer au plus vite les autotests périssables en janvier… Soit d’ici demain soir !
La demande de poubelles spécifiques destinées aux masques et produits contaminés est transmise par le rectorat aux collectivités.
3- Campagne de test
Les campagnes de tests salivaires dans les écoles concernent entre 80 et 90 écoles par semaine, soit entre 14 000 et 17 000 tests hebdomadaires. Le nombre de tests fait par les familles n’est pas connu car seuls les résultats positifs sont remontés.
Des nouvelles campagnes de tests salivaires sont prévues à la rentrée.
4- Application du protocole sanitaire
Le rectorat rappelle que les consignes quant aux fermetures de classe, ainsi que le passage en demi-jauge dans le secondaire, ne relèvent pas de l’académie mais du ministère. À l’heure actuelle, la fermeture de classe est décidée à partir de 3 cas positifs dans une classe, et selon les circonstances, par l’agence de santé.
La validité des tests effectués, en famille ou à l’école, est de 24h, portée à 72h en cas de test effectué avant un week-end ou un jour férié.
5- Remplacement
Recrutements : Une demande d’embauches d’agent·es a été transmise à la DASCO.
Pour le 1e degré, 70 contractuels ont été embauché·es, mais il y a un problème de vivier, pour le 1er comme le 2d degré (EPS, Éco-gestion, maths). Ce n’est, selon l’académie, pas un problème de budget mais de candidat·es.
Le rectorat s’inquiète de l’augmentation des absences liées aux maladies hivernales à la rentrée qui viendraient s’ajouter aux nombreuses absences déjà non-remplacées.
6 décembre 2021 : plus de brassage dans le 1er degré
Lundi 6 décembre, le gouvernement a exposé les nouvelles mesures qu’il allait mettre en place pour contrôler la flambée de la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19. Suite à l’assouplissement du protocole dans les écoles décidé le jeudi 25 novembre par le ministre Blanquer, cette prise de parole était attendue. Mais, alors que le taux d’incidence avoisinait déjà les 1000 cas positifs pour 100 000 enfants de 6 à 10 ans en fin de semaine dernière, la seule réponse annoncée concerne le relèvement du protocole sanitaire du niveau 2 au niveau 3 dans les écoles maternelles et élémentaires et la vaccination prochaine des enfants de 5 à 11 ans vulnérables.
Concrètement, le passage au niveau 3 se traduit par la limitation du brassage par classe pendant la cantine et par l’obligation du port du masque en extérieur à partir du CP, alors qu’on sait que c’est avant tout dans les espaces clos qu’ont lieu les contaminations.
Dans les collèges et lycées rien n’a changé !
Mercredi 8 décembre au soir la Foire aux questions ministérielle a été mise à jour. Il est désormais indiqué : « à partir du niveau 3 / niveau orange, la limitation du brassage entre les classes s’impose. Les élèves ne peuvent donc être répartis dans les autres classes ».
Pourtant, le même jour, le DASEN adressait un courrier aux IEN et aux directeur-trices d’école faisant mention uniquement d’une « limitation du brassage entre élèves de groupes différents (classe, groupes de classes ou niveau) ».
SUD éducation Paris a donc adressé un courrier au DASEN pour lui demander de respecter les consignes ministérielles qui sont déjà bien minces : 2021-12-02 courrier DASEN non brassage des eleves
Toujours dans ce courrier du DASEN aux IEN et aux directeur-trices d’école il est indiqué que "Dès la présence de 3 cas positifs dans une classe en moins de 7 jours, la question de la fermeture de classe se pose : la DASES, en lien avec l’ARS, donnera les instructions de fermeture éventuelle de la classe pour une durée qu’elle préconisera."
Or, la Foire aux questions ministérielle précise bien que "au sein des écoles maternelles et élémentaires, l’apparition d’un cluster (3 cas issus de fratries différentes dans une période de 7 jours) conduit à la fermeture de la classe pour une durée de 7 jours à compter du dernier contact avec le dernier cas confirmé."
C’est donc cette règle ministérielle qui doit s’appliquer !
En cas de pressions de la hiérarchie pour ne pas respecter cette règle, demander un ordre écrit & contactez-nous.
SUD éducation Paris revendique le retour à la règle de 1 cas = 1 fermeture.
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Mise à jour de la FAQ, 26 novembre
La FAQ Covid19, qui a valeur de circulaire pour déterminer le protocole mis en œuvre dans les écoles a été mise à jour le vendredi 26 novembre après plus d’un mois sans changements (un record presque !).
Les modifications du 26 novembre concernent quasi exclusivement les écoles maternelles et élémentaires et, contre toute logique, elles vont dans le sens d’un allègement afin que le nombre de classes qui ferment ne suive pas la même courbe exponentielle que celui du nombre de contaminations. Le protocole applicable en collège et lycées lui ne change pas... enfin pas encore car avec l’apparition du nouveau variant Omicron toute personne cas contact d’un-e malade qui en est porteur-euse devra être isolé-e, vacciné-e ou pas. Le protocole appliqué aux écoles devrait donc logiquement suivre le droit commun, à moins qu’une fois de plus le covidoscepticisme de Blanquer place les personnels et élèves des établissements scolaires dans l’exception. Dans ce protocole du "dans la mesure du possible" les déclarations de Blanquer concernant les autotests que les élèves de 6e devront se faire 2 fois par semaine n’apparaissent pas vu que là encore personne ne pourra contrôler si c’est fait ou pas et que dans les faits on ne sait même pas si suffisamment de tests seront distribués aux élèves.
La grande nouveauté qui entre en vigueur entre le lundi 29 novembre et le lundi 6 décembre, nouveauté qui justifie la publication de cette FAQ est donc la non fermeture de classe en cas d’élève positif-ive. Il appartiendra alors à chaque parent des autres élèves de les faire tester pour pouvoir les remettre à l’école sur présentation d’un certificat attestant de la négativité de l’enfant. Tous les élèves ayant été en contact avec le ou la camarade positif-ive pourront revenir en classe après 7 jours. Aucun contrôle à J + 7 ne sera demandé, ce qui ne prend donc pas en compte la notion de période d’incubation. Cette mesure qui en l’état nous semble absurde et dangereuse sanitairement parlant va également poser de nombreuses difficultés aux travailleurs et travailleuses que nous sommes. Comment le va et vient des élèves testé-es va t-il être géré concrètement en classe et comment va t-il se combiner avec la gestion des élèves isolé-es ou non testé-es qui ne pourront pas revenir à l’école ? Cela ne pourra se faire qu’au prix, une fois de plus de notre adaptation et d’une surcharge de travail importante dans un contexte déjà difficile.
Ce prix est d’autant plus difficile à payer qu’il n’est pas question de santé publique ou de sécurité sanitaire dans les décisions de Blanquer. Il s’agit juste de stopper l’inflation de classes qui ferment parce que de plus en plus d’élèves sont touché-es par le virus. Ce nombre d’élèves contaminé-es en lui -même n’est pas non plus le problème sinon l’État investirait dans des mesures de préventions telles que les capteurs co2, les assainisseurs d’air, les masques de qualité, l’embauche de personnel pour réduire les effectifs classes, les tests itératifs ou les tests par pooling. Pour la période à venir, dans ce contexte sanitaire de nouveau compliqué, nous invitons donc chacun et chacune à ne pas accepter n’importe quoi, en terme de conditions de travail, de santé et bien-être au travail, au prétexte d’une situation sanitaire compliquée. L’analyse de la FAQ que nous avons faite permettra, nous l’espérons, de vous aider à y voir plus clair dans vos obligations et vos droits mais si vous rencontrez des problèmes ou des situations inédites, n’hésitez pas à nous contacter.
Foire aux questions de SUD éducation Paris
Dépistage et moyens de protection
Vais-je recevoir de nouveaux autotests ?
Les autotests ne sont pas automatiquement distribués, des boîtes doivent être envoyées dans les établissements et les circonscriptions, il faut donc en faire la demande : si je travaille dans un établissement du second degré je fais ma demande au/à la chef-fe d’établissement et si je travaille dans une école à l’IEN de la circonscription.
Attention à vérifier la date de péremption des boîtes !
J’ai fait un autotest et le résultat est positif. Que dois-je faire ?
Je dois réaliser un test PCR pour confirmer le résultat. En attendant, je suis placé-e en isolement, j’informe donc l’établissement que je serai absent-e. et je demande à être placé en ASA.
Je suis AESH, je souhaite recevoir du matériel de protection supplémentaire (visière, gant, surblouse), comment dois-je faire ?
Il faut adresser une demande écrite, par mail, à chargemission-ctash@ac-paris.fr avec en copie le/la pilote du PIAL et le syndicat SUD éducation Paris.
Quand les élèves vont-ils/elles être testé-es ?
Les campagnes de dépistages dépendent d’un calendrier établi conjointement par le rectorat et l’ARS. Normalement les écoles/établissements doivent en être informés à l’avance. Dans le secondaire, Blanquer a annoncé que les élèves de sixième devraient s’autotester chez eux/elles deux fois par semaine mais cela n’apparait pas encore dans le protocole.
Vais-je recevoir des masques FFP2 ?
Les personnels de la Mairie de Paris des écoles maternelles ont reçu des masques FFP2 mais les personnels de l’Éducation nationale attendent toujours... Nous continuons d’interpeller le rectorat sur cette question. Vous pouvez également en cette période où l’épidémie reprend de la vigueur en faire la demande sachant que face à une souche virulente et en cas de contacts rapprochés dans un endroit peu aéré ce masque est recommandé pour vous protéger.
Vaccination
Ai-je le droit à une autorisation d’absence pour un rendez-vous de vaccination ?
Oui, je dois bénéficier d’une autorisation d’absence pour me rendre à un rendez-vous de vaccination, y compris si j’accompagne un-e mineur-e ou majeur-e dont je suis légalement responsable.
Suite au vaccin j’ai été malade dois-je faire un arrêt de travail ?
Non, je dois demander une autorisation spéciale d’absence si j’ai des effets secondaires du vaccin. Je transmets une attestation sur l’honneur à mon/ma supérieur-e hiérarchique précisant que je ne suis pas en mesure de travailler pour ce motif.
Cas contacts
Je suis cas contact avec une personne qui vit sous le même toit que moi, que dois-je faire ?
Je dois me faire tester immédiatement, puis de nouveau 7 jours après la date de guérison du cas confirmé pour lever la quarantaine (soit à J+17 après le premier test).
Ces tests (à J0 et J+17) sont réalisés par toute personne contact vivant sous le même toit que le cas confirmé, que celle-ci justifie ou non d’un schéma vaccinal complet. Si je suis vacciné-e je ne suis toutefois pas isolé-e je peux donc continuer à me rendre à l’école ou sur le lieu d’exercice de mon activité entre les deux tests. Si je ne suis pas vacciné-e je serai déclaré-e cas contact et placé-e en isolement.
Ceci dit, vacciné-e ou pas, le sens de la responsabilité collective recommande de se faire tester plusieurs fois en l’espace de 7 jours, le vaccin diminuant certes le risque de pouvoir attraper et transmettre le vaccin mais ne l’empêchant pas et encore moins quand on vit dans le même foyer.
J’ai mangé avec un-e collègue positif-ive, que dois-je faire ?
Si je ne suis pas vacciné-e je serai déclaré-e cas contact et placé-e en isolement. Si je suis vacciné-e on ne me demandera rien. Ceci dit, vacciné-e ou pas, le sens de la responsabilité collective recommande de se faire tester plusieurs fois en l’espace de 7 jours (au moins entre J+2 et J+7 du contact), le vaccin diminuant certes le risque de pouvoir attraper et transmettre le vaccin mais ne l’empêchant pas
Pourquoi ne suis-je pas déclaré-e officiellement cas contact à risque alors que j’ai été au contact d’une personne positive ?
Cette déclaration dépend à la fois du statut vaccinal et de la nature du contact.
Si je suis vacciné-e je ne suis jamais considéré-e cas contact à risque même si il y a eu contact prolongé sans masque.
Si je ne suis pas vacciné-e je ne suis déclaré-e contact à risque que si il y a eu contact prolongé sans masque (repas partagé par exemple).
J’ai des symptômes mais je n’arrive pas à avoir RDV avec mon médecin pour m’arrêter.
Je fais un test et plus particulièrement un test pcr.
Je suis positif-ive, mes élèves sont-ils/elles cas contacts ?
Non car je suis sensé n’avoir jamais retiré mon masque et avoir respecté les mesures d’aération.
Un-e élève est positif-ive dans ma classe, que se passe-t-il ?
Dans les écoles élémentaires et maternelles, les classes ne ferment plus automatiquement, mais seulement s’il y a 3 cas positifs sur 7 jours.
Tous les parents d’ élèves de la classe concernée sont informé-es via la directrice ou directeur d’école qu’à la suite de la détection d’un cas confirmé, leur enfant pourrait poursuivre l’apprentissage en présentiel sous réserve de présenter un résultat de test négatif. Les tests éligibles sont les tests RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé ou salivaire, RT-LAMP ou antigénique sur prélèvement nasopharyngé.
Si les parents souhaitent remettre leur enfant à l’école dans les 7 jours, ils doivent présenter un certificat attestant de la négativité de l’enfant. Si aucun test n’est présenté un enfant peut revenir à l’école sans présentation de quoi que ce soit 7 jours après le dernier contact avec l’élève positif-ive.
Concernant les adultes de la classe ces règles ne leur sont pas applicables, leur totem d’immunité et leur masque magique personnel d’éducation les rendant invincibles.
Dans les collèges et lycées, seul-es les élèves n’étant pas vacciné-es ou n’ayant pas eu le covid-19 dans les deux derniers mois sont isolé-es 7 jours et doivent se faire tester.
Un-e élève a des symptômes dans ma classe que se passe-t-il ?
L’élève doit être isolé-e dans l’attente de ses parents ou d’une prise en charge et son accueil en présentiel est suspendu dans l’attente de la confirmation par test RT-PCR ou antigénique.
Les représentants légaux de l’élève ou l’élève (jeunes adultes) doivent être informé-es des démarches à entreprendre (consultation du médecin traitant ou de la plateforme Covid-19) et incités à transmettre les informations nécessaires au suivi de la situation (confirmation/infirmation du cas). A défaut d’information, l’élève ne pourra retourner dans l’établissement qu’après un délai de 10 jours.
La classe doit être nettoyée, désinfectée, aérée et ventilée de façon renforcée et être délocalisée en attendant que celai ait été fait. Enfin, dans la mesure du possible... donc vous ne pourrez pas exiger cela (mais vous pourrez toujours notifier dans le registre rsst que cela n’a pas été fait)
Quand est-ce qu’un-e élève peut revenir à l’école après des symptômes évocateurs ?
10 jours sans test ou immédiatement sur présentation d’un tests négatif.
Un-e adulte est positif-ive à la covid dans mon école. Qui peut être désigné-e cas contact ?
Les personnes non vaccinées avec lesquelles il y a eu un contact prolongé sans masque (repas pris ensemble par exemple)
Quand un-e élève est possiblement cas contact qui doit être informé-e ?
Le ou la chef-fe d’établissement et le ou la directeur-trice d’école et le ou la REV si l’élève est cas contact dans son milieu familial. Les parents si l’élève est cas contact dans le milieu scolaire.
Je suis AESH, l’enseignant-e de la classe où j’accompagne un-e élève est positif-ive, suis-je considéré-e cas contact ?
Non car je suis sensée porter le masque tout le temps
Si j’ai un arrêt de travail pour suspicion de covid-19 ou covid-19 aurais-je des jours de carence ?
Le jour de carence est suspendu dans ces cas, au moins jusqu’au 31 décembre 2022 (article 13 de la loi de finance 2022 du 23 décembre 2021).
Brassage et nettoyage des classes
Les brassages sont-ils autorisés ?
Cela dépend du niveau du cadre sanitaire :
niveau 1 —> brassage autorisé sans restrictions particulières,
niveau 2 —> brassage limité notamment par niveaux de classe, récréations par groupes
niveau 3 —> brassage limité. En élémentaire obligation du non brassage à la cantine. Récréations par groupes
niveau 4 —> pareil que le niveau 3
Mais quel que soit le niveau, c’est comme pour le reste, c’est "dans la mesure du possible"
Doit-on accueillir les élèves des enseignant-es absent-es ?
De manière générale, si il y a trop de profs absent-es et non remplacé-es il convient de s’organiser collectivement dans l’établissement pour que cela cesse. L’an dernier des écoles parisiennes ont organisé des opérations de visibilisations des non remplacements qui pour certaines ont été victorieuses. Concernant ce que dit le protocole, cela dépend là encore du niveau et il n’y a qu’aux niveaux 3 et 4 qu’on ne peut pas répartir les élèves :
niveau 1 —> les élèves peuvent être réparti-es dans les autres classes en veillant, dans la mesure du possible, à limiter le brassage et à maintenir les élèves ainsi répartis dans la même classe durant l’absence de l’enseignant. Une traçabilité assurée de manière à garantir l’efficacité du contact-tracing.
niveau 2 —> les élèves peuvent être répartis dans une classe correspondant à leur niveau en cas d’absence de leur professeur. Pour les classes multi-niveaux, alors les élèves peuvent être accueillis dans les classes du même groupe de niveaux.
niveau 3 —> Les élèves ne peuvent pas être répartis dans les autres classes.
niveau 4 —> Les élèves ne peuvent donc être répartis dans les autres classes.
Le nettoyage de ma classe doit il être effectué chaque jour ?
Oui, un nettoyage des sols et des grandes surfaces (tables, bureaux) doit être réalisé au minimum une fois par jour. Un nettoyage désinfectant des surfaces les plus fréquemment touchées par les élèves et personnels dans les salles, ateliers et autres espaces communs (comme les poignées de portes) doit également être réalisé plusieurs fois par jour.
J’enseigne dans un dispositif accueillant des élèves inclu-es dans des classes différentes (ULIS, UPE2A,...). Puis-je mélanger des élèves issu-es de plusieurs classes ?
Le protocole dit que les élèves en situation de handicap en scolarité partagée peuvent reprendre l’organisation pédagogique telle que retenue dans leur projet personnalisé de scolarisation, en veillant au respect des mesures sanitaires en vigueur. On peut donc interpréter cela comme une possibilité de mélanger les élèves que ce soit en ULIS ou en UPE2A vu que dans les 2 cas on est dans le champs de l’élève à besoin particulier.
Ma classe est fermée
Avec le protocole actuel on ne sait pas dans quel cas une classe sera fermée, c’est-à-dire en fonction de quel nombre d’élèves et en fonction de l’identification ou pas du nouveau variant.
Un-e élève de ma classe est positif-ive, combien de temps ma classe va t-elle fermer ?
La classe ne sera pas fermée, les élèves devront être tester si veulent revenir avant 7 jours et seul-es les négatif-ives pourront revenir.
En cas de fermeture de ma classe à quoi suis-je tenu-e en terme de continuité pédagogique ?
La notion de continuité pédagogique est vague. Cela peut aller de photocopies fournies aux élèves avec par exemple des notions à rebrasser à faire classe à distance en passant par un coup de téléphone régulier aux élèves et familles. Selon la réalité, c’est à dire la situation sociale et familiale des élèves et le niveau ou type de classe sur lequel on est nommé-e la continuité pédagogique peut prendre des formes très diverses qui dépendent aussi du matériel dont chaque enseignant-e dispose... ou ne dispose pas. SUD éducation revendique l’équipement des personnels de l’Éducation nationale par leur employeur. Un-e enseignant-e doit bénéficier d’un ordinateur professionnel. Les personnels dont on exige qu’ils et elles soient joignables doivent disposer d’un téléphone et d’une ligne professionnels.
Pour l’organisation du télétravail, l’administration doit en principe attendre une demande de l’agent-e. Elle peut ensuite accorder son autorisation, qui doit comporter les formes suivantes :
Les fonctions exercées en télétravail
Le lieu d’exercice du télétravail
• Les modalités de mise en œuvre, les plages horaires durant lesquelles l’agent-e doit être joignable, sans excéder les plages horaires habituelles
• La période (date de début et de fin) du télétravail
Ceci dit, il faut réfléchir à ce qu’un excès de formalisme concernant le télétravail ne se retourne pas contre nous (par exemple obligation d’aller sur l’établissement pour y effectuer le travail à distance aux horaires habituelles)
Je suis AESH, la classe où est l’élève que j’accompagne est fermée car il y a eu un cas positif, que se passe-t-il pour moi ?
Je peux me rapprocher du pilote du PIAL et attendre ses consignes.
Ma classe est fermée, peut-on exiger de moi que je me rende chaque jour sur mon lieu de travail ?
Oui mais exiger ne veut pas dire obtenir : négocier et contacter SUD éducation Paris.
Ma classe est fermée peut-on exiger que je remplace un-e collègue absent-e non remplacé-e ?
Non.
La classe de mon enfant est fermée
L’école ou la classe de mon enfant est fermée, dans quelle situation administrative suis je pour le/la garder ?
Je suis en ASA.
Je dois garder mon enfant de 4e ou de 3e quand il ou elle n’est pas accueilli-e dans son collège, ai-je le droit à une autorisation d’absence ?
Oui je peux être placé-e en en autorisation spéciale d’absence (ASA) si mon enfant a moins de 16 ans ou sans limite d’âge si il ou elle est en situation de handicap.
Il faut présenter un justificatif de l’établissement attestant que l’enfant ne peut être accueilli ou d’un document de l’assurance maladie attestant que l’enfant est considéré comme « contact à risque ». Ces autorisations spéciales d’absence ne s’imputent pas sur le contingent d’autorisation spéciale d’absence pour garde d’enfants habituel.
Sorties et réunions
Les réunions en présentiel sont elles maintenues ?
Pour le moment oui.
Les voyages scolaires et sorties sont-elles maintenues ?
Pour le moment oui.
Les sorties régulières telles que le gymnase ou la piscine sont-elles maintenues ?
Pour le moment oui.
Pressions hiérarchiques
Je suis personne vulnérable et on veut m’imposer de reprendre en présentiel.
Les règles applicables aux personnes dites vulnérables sont maintenues. La liste des critères est définie par la circulaire du 9 septembre 2021 relative à l’identification et aux modalités de protection des agents publics civils reconnus vulnérables à la covid-19.
Je suis placé-e en ASA ou en télétravail, je dois fournir un courrier de mon médecin traitant.
Suis-je tenu-e d’assurer un enseignement à distance aux élèves isolé-es car cas contact ?
Non dans la mesure où on ne peut pas à la fois enseigner en présentiel dans la classe puis à distance. Si cela est fait cela repose sur le volontariat et le bénévolat. Après tout dépend ce qu’on entend par enseignement à distance. Fournir les photocopies ou envoyer par mail ou autre moyen le travail fait en classe ou s’enquérir de la santé d’un-e élève en lui téléphonant n’est pas de l’enseignement à distance. Ce n’est certes pas obligatoire mais ça permet de faire en sorte que l’école reste un lieu où les liens sociaux sont forts et en cette période compliquée pour tout le monde cela nous semble important et qu’on ne fait pas partie d’une fédération syndicale qui s’appelle Solidaires pour rien.
Je suis AED, on me demande d’assurer la classe alors que l’enseignant·e est en éviction ?
Non, faire classe ne fait pas partie des missions des assistant·es d’éducation. Je peux cependant être amené·e à surveiller les élèves en classe lors d’un cour à distance donné par l’enseignant·e. En cas de doute, contactez nous.
Discours de Blanquer : toujours, le déni de réalité
Communiqué de SUD éducation suite au discours du ministre Blanquer le 25 novembre 2021
Ce jeudi 25 novembre, le gouvernement a présenté en conférence de presse la situation sanitaire et le développement de la cinquième vague épidémique. De nouveau, le ministre Blanquer a minimisé la situation en prétendant contre toute évidence que les établissements scolaires étaient davantage épargnés par cette cinquième vague que les autres secteurs de la société du fait d’un meilleur respect des gestes barrière et d’une couverture vaccinale importante.
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