Pas d’enfants à la rue !
Soutien à l’occupation de l’école maternelle Ménilmontant : un logement pérenne pour Mandel et sa famille !
L’école maternelle de la rue de Ménilmontant est occupée depuis plusieurs jours pour réclamer le relogement de Mandel et sa famille dans le quartier.
Hébergée depuis plusieurs années dans un hôtel social insalubre du 20e arrondissement, cette famille s’est vue intimer l’ordre de quitter les lieux le 8 février dernier ; la seule (non)proposition faite par le Samu social est un transfert dans un autre hôtel social, à l’autre bout de Paris et non-adapté pour cette famille avec deux enfants en bas âge.
Toutes les conditions pour obtenir un logement social sont remplies, pourtant aucune proposition ne leur est faite ; hébergée depuis plusieurs années dans le 20e arrondissement, elle y a construit des liens et une vie sociale, notamment autour du réseau de l’école.
Logement insalubre, labyrinthe administratif, destruction de la vie sociale… Face à la violence institutionnelle, les parents d’élèves et membres de la communauté éducative de l’école Ménilmontant ont fait le choix de la solidarité.
SUD éducation Paris apporte tout son soutien à l’occupation de l’école. Mandel et sa famille doivent rester à Ménilmontant !
Plus de 42 000 enfants vivaient dans des hébergements d’urgence, des abris de fortune ou dans la rue sur le territoire français au 22 août 2022. Cette situation est contraire aux droits fondamentaux et aux droits de l’enfant. Elle illustre dramatiquement la défaillance des pouvoirs publics. À travers l’ensemble du territoire, des écoles sont occupées pour réclamer des logements pour toutes et tous.
Il y a quelques mois, c’était l’école Ourcq B dans le 19e arrondissement, école qui le lundi 13 février sera en grève pour accompagner une famille à qui le tribunal administratif a délivré une OQTF (Obligation de quitter le territoire français).
En plein hiver, la situation des familles mal-logées s’aggrave, et quand ces familles sont dites sans papiers elle devient de plus en plus insoluble. Le gouvernement, plutôt que de trouver des solutions (la réquisition des logements vides par exemple), préfère faire adopter la loi Kasbarian qui prévoit de réprimer davantage les personnes en situation de mal logement.
Des logements pour toutes et tous !
Des papiers pour toutes et tous !